La faune s’adapte a son habitat. De manière générale, on ne retrouve pas de gros animaux en comparaison à la forêt tropicale amazonienne. Rassurez-vous, point de crocodile ou de serpent !Le plus gros mammifère était le Lamentin d’eau douce qui a hélas disparu des eaux des petites Antilles. Aujourd’hui, les pressions de l’homme sur la flore et la faune ont un impact considérable : l’urbanisation, l’agriculture et le braconnage mais aussi l’importation d’espèces invasives (volontaire ou non) comme la mangouste. Néanmoins la Guadeloupe possède une faune et flore remarquables. De nombreuses d’espèces endémiques de la Guadeloupe et des Petites Antilles sont observées ici.
Faune de le Guadeloupe
Colibri
Il y a trois espèces de Colibri en Guadeloupe : le madère, le falle-vert et le huppé. Il en existe 340 espèces à travers le monde. C’est un oiseau extraordinaire, son espèce détient plusieurs records! C’est le seul oiseau à pouvoir voler en marche arrière. Ses œufs peuvent faire 8 mm. Certaine sous-espèce peut avoir le cœur qui bat jusqu’à 1200 fois par minute, et 200 battements d’ailes par seconde.
Sucrier à ventre jaune
Le sucrier à ventre jaune vit par petit groupe d’environ 4 individus. Son nom illustre sa nourriture préférée. On le reconnaîtra facilement à son chant : de petits cris aigus, comme agacé. Il s’invitera à votre table le matin sur vos terrasses.
Frégate
La frégate est un très bon planeur. Cet oiseau se débrouille remarquablement bien en l’air mais à terre c’est une autre histoire. Il se déplace très mal au sol et d’ailleurs il est incapable d’en redécoller. Afin de prendre son envol il a besoin d’un peu de hauteur : un rocher, une falaise, un arbre. Il ne plonge donc pas (d’ailleurs son plumage n’est pas étanche).
Fou brun
Cet oiseau s’est adapté à la pollution marine, pour construire son nid plastique, il utilise : filet, planche, reste d’épave.. tout y passe! Il vit en colonie et élève qu’un seul oisillon à la fois. Pas très à l’aise au décollage, il utilise souvent des perchoirs pour s’élancer.
Raton laveur
Cette espèce est protégée en Guadeloupe. Il tient son nom à sa façon de laver sa nourriture au bord de l’eau. Cette espèce est victime du braconnage car sa chair est convoitée par certains sur notre île. Malheureusement Comme le plus par de la faune de le Guadeloupe
Iguane
L’iguane le plus souvent observé en Guadeloupe est l’iguane commun. C’est une espèce invasive et omnivore qui a pris le pas sur l’espèce endémique des Petites Antilles (Iguana delicatissima). On les croise à la frontière entre les plages et les forêts, souvent dans les manguiers en train de se nourrir.
Gecko
Mapouya (mauvais esprit) est son nom créole. Ce lézard albinos étrange a en fait des petites ventouses sur ses pattes. Habitué à vivre dans nos maisons, il se régale des petits insectes autour de nos lumières. Attention à ne pas confondre avec le lézard vert anolis!
Pic bœuf
Le pic bœuf est en fait un petit héron blanc. Il tient son nom car l’espèce passe son temps en compagnie des bovins. Insectivore, il se nourrit de vers et de parasites de ces bœufs. Ces bovins sont d’ailleurs élevés de manière particulière : attachés à un piquet sans clôture, cette espèce, pourtant grégaire, vit seul. L’espèce a développé une résistance à la déshydratation (ils sont souvent rationnés en eau, tous les deux à trois jours).
Grillon
Ce grillon vit dans les arbres de la forêt. Il émet un son comme une cuillère qui tape sur un verre tin tin!
Saltator gros bec
Le Saltator gros bec chante d’une manière mélodieuse : ses petits sifflements qui le rendent très reconnaissable. Il est tout de même dur à trouver dans les arbres de la forêt guadeloupéenne car son plumage se fond parfaitement dans le décor.
Cigale
Ce sont les mâles qui font tout ce vacarme pour attirer les femelles. Dans la faune de le Guadeloupe, leur chant n’a rien de mélodieux comparé à celles du Sud de la métropole. C’est donc un crissement bien plus long et anarchique qui vous fera sortir de votre sieste. La cigale est très présente dans les forêts de Basse-Terre. Elle est capable de couper son audition au moment de son chant pour la réactiver ensuite pour écouter les autres. Elle a débarqué dans les années 80 en Guadeloupe, c’est une espèce invasive (il existe également une espèce endémique). Le cycle de vie d’une cigale commence par un œuf pondu dans l’écorce des arbres. Puis la larve tombe au sol pour s’enterrer, elle y passe 2 à 5 ans et mue à plusieurs reprises. Une fois adulte, elle sort de terre.
Pipirite
Aussi appelé Tyran gris, le chant du Pipirite vous rappellera peut-être (pour ceux qui ont eu la chance d’avoir une vraie enfance) le bruit des sifflets qu’on confectionnait avec les noyaux de pêche!
Guigui faucon
Ce rapace se nourrit de poussins, oiseaux, chauve-souris, cigales… Son cri est un sifflement puissant.
Pic de Guadeloupe
Toc toc toc toc toc levez la tête c’est le Pic Tronc! L’espèce est endémique à la Guadeloupe, il niche dans des trous qu’il creuse dans les arbres grâce à son bec.